Œnone qui l’eût cru ? j’avais mauvaise haleine!
vendredi 26 septembre 2014
"Fracture" (Marie-Paule, Bulles)
Pour la baronne : du caviar et de l’eau
Pour les enfants : une tartine de guano
Sans titre (« Gwéna », Auterive)
Homère était un con,
mais il n’avait pas tort.
Homère était retors,
mais il avait raison.
lundi 22 septembre 2014
“Ben” (Laurent, Cintegabelle)
J’ai rougi, j’ai flanché
Quand j’ai vu ton visage.
Les années ont passé,
Où est-il ce mirage ?
vendredi 19 septembre 2014
“Démocratie Pompon” (René-Paul, Museville)
La pute et le salaud,
La petite, le corniaud :
Tous, toutes
Ont joué du piano.
“Dièse sans bémol” (Luc, Fébrèze)
Le col de ce t-shirt est doux comme cent lianes
J’y dépose le miel du récif de ton âme
jeudi 18 septembre 2014
"Port de lunettes" (Simielle, Castelnaudary)
J’ai vu dans tes yeux sombres
le reflet du
destin,
le mystère des
ombres,
la brise du matin.
"Eric" (Fabien, Graulhet)
Pleure, pleure
Fais le têtu.
Mais si c'est
pour du beurre
Mon petit, qu'y
peux-tu ?
mercredi 17 septembre 2014
"Ravel" (Annick, Ravenne)
J’ai éteint le
soleil, j’ai allumé la lune
Et regarde d’un œil
le débat sur la Une
lundi 15 septembre 2014
"Automne" (Thierry, Jougla)
Automne, la noix,
le brou, la poire et le raisin
Font de tous les
enfants des hommes un peu zinzins.
"Errance" (Djanette, Paris)
Où va-t-il ce
bonhomme ?
Où ça ? Où ça ?
Où ça ? Où ça ?
Nul ne le sait.
Personne !
"Fantôme" (Annie, Cartanche)
J’ai plus d’un
tour dans mon sac que de cordes à mon arc.
Je suis la débrouillarde,
celle qui ne cherche pas mais trouve.
"Merci beaucoup, Nausicaa !" (Escat, Albi)
Toi qui lavais
ton linge alors que je gisais
Sur la plage – échoué,
nu, sale et plein de croûtes
Tu as bravé ta
peur et m’as remis sur pied :
En à peine trois
jours j’avais repris ma route.
"Charcuterie Pompon" (Sylviane, Ax-les-Thermes)
Le cochon, malgré
lui, nous donne :
Son jambon ;
Ses pâtés ;
Ses fritons ;
Ses rillettes.
Mais aussi :
Ses gratons ;
Sa coppa ;
Son saucisson ;
Sa tête.
"Arythmie" (Jappy, Combray)
Trop longtemps,
je me suis cloîtré de bonne heure.
Maintenant je n’ai
plus qu’une hâte : oublier mes aigreurs.
"Où es-tu, démon lubrique?" (Mochelynne, Paris)
Où es-tu, démon
lubrique,
Où es-tu ?
Jamais je ne te
reverrai,
Ah non, jamais.
Jamais,
Jamais,
Jamais,
Jamais.
Que fais-tu,
démon lubrique,
Que
fais-tu ?
Jamais je ne te suivrai,
Ah non, jamais.
Jamais,
Jamais,
Jamais,
Jamais.
"Jardin de mes rêves" (Chloé, Dieppe)
Souvent, dans mon
jardin,
Je cours dès le
matin,
Parfois
l'après-midi.
J'y dors sous un
abri
Et, lorsque vient
le soir,
s'y promènent des
loirs,
des lièvres et
des lapins.
Que j'aime mon
jardin !
"J'aime le carnaval" (Flétane, Lyon)
J’aime le
carnaval et ses parures folles,
Danser à perdre
haleine, avoir mal aux guiboles,
Me vêtir en
Zorro, en fée ou en lapin,
Passer devant les
gens qui disent “Elle est pimpin”.
"Fais-moi danser, vieux con" (Monick, Mâcon)
Fais-moi danser,
vieux con,
Sans faire le ronchon,
Sans aucun
tralala,
Et sans dire “Oh
la la”.
Pour faire la
sourde oreille
Tu n’as pas ton
pareil :
Un jour non, un
jour oui,
Mais moi je t’en
supplie,
Fais-moi danser,
vieux con,
Ah oui, fais-moi
danser.
Fais-moi danser,
vieux con,
Et oublie les
tromblons.
Viens donc plutôt
valser,
Viens donc plutôt
rêver,
Allons à la
guinguette,
Sautillons en
claquettes,
Eh allez, c’est
parti
Par ici, par ici,
Fais-moi danser,
vieux con,
Ah oui, fais-moi
danser.
vendredi 12 septembre 2014
“Petit crapaud” (Bertrand, Paray-Le-Monial)
Petit crapaud sur
mon doigt
Petit crapaud aux
abois,
Gobe une mouche
et s'en va,
Gobe une mouche à
va-va.
"Le cheval de Ninon" (Bernadette, Jouy-en-Josas)
Le cheval de
Ninon
a un air
débonnaire,
s'il tape du
sabot
c'est qu'il est
en colère,
S'il donne du
boulet,
c'est qu'on l'a
raboté,
S'il donne du
canon,
je n’ai plus rien
à dire.
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